Il arrive qu’en tant qu’adultes, vous rencontriez des difficultés à rester concentrés, à terminer certaines tâches ou à éviter les oublis fréquents. Certains de ces symptômes remontent à l’enfance, tandis que d’autres peuvent être le résultat de facteurs survenus plus tard dans la vie. Si ces symptômes sont présents depuis l’enfance, ils peuvent être liés à un trouble développemental, et il existe des outils pour y faire face.
Si vous constatez que votre enfant déborde d’énergie, est extrêmement curieux, pose une multitude de questions, et a parfois du mal à se concentrer, cela peut être parfaitement normal dans le cadre de son développement. En effet, ces comportements sont souvent observés chez les enfants en pleine croissance et peuvent indiquer un développement tout à fait adapté à son âge.
Cependant, il est important de se poser les bonnes questions. Quand ces comportements commencent à devenir un véritable défi au quotidien, il peut être utile de consulter un professionnel, comme un médecin ou un neuropsychologue, pour obtenir un diagnostic et identifier les outils nécessaires pour accompagner l’enfant dans son développement.
Si vous constatez que les difficultés de concentration ou les comportements perturbateurs entravent le quotidien de votre enfant, il est recommandé de consulter. Un professionnel pourra déterminer si ces symptômes sont liés à un trouble spécifique et vous orienter vers des solutions adaptées.
Si votre enfant fréquente un milieu de garde ou l’école, et que vous avez des inquiétudes concernant son comportement, il est toujours bon de discuter de vos préoccupations avec les éducateurs ou les enseignants. Ces derniers, en tant qu’intervenants proches de l’enfant, peuvent vous fournir des observations précieuses et vous aider à mettre en place des stratégies pour faciliter son apprentissage et son intégration.
Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) est un trouble neurodéveloppemental qui toucherait entre 5 et 8 % des enfants. Ce trouble se caractérise par des difficultés à gérer l’attention, ce qui se manifeste par des oublis fréquents, des erreurs d’inattention, une difficulté à rester concentré, à ignorer les distractions, et à organiser ou terminer une tâche. Il peut également y avoir des signes d’hyperactivité, comme des mouvements incontrôlables, ainsi que des comportements impulsifs et des réactions émotionnelles exagérées.
Chez certains enfants, le TDA/H peut coexister avec des symptômes dépressifs ou une douance intellectuelle. Ce trouble affecte divers aspects de la vie, notamment la vie quotidienne, la famille, les relations sociales, les études et le travail. Bien que les symptômes soient présents dès l’enfance, ils persistent souvent à l’âge adulte.
Il est important de ne pas confondre le TDA/H avec de la paresse, un défaut moral, ou un manque d’intérêt, d’encadrement ou de stimulation. Il est également faux de croire que ce trouble est lié à une intelligence moindre. En réalité, les enfants et les adolescents atteints de TDA/H possèdent des forces dans plusieurs domaines, tout comme leurs pairs. Il s’agit d’un trouble d’origine neurologique, indépendant du niveau d’intelligence.
Comme pour tout individu, il est essentiel d’avoir une bonne hygiène de vie, comprenant un sommeil suffisant, une alimentation équilibrée et de l’exercice physique. Cependant, pour les personnes atteintes de TDA/H, une mauvaise hygiène de vie peut aggraver les symptômes, sans pour autant en être la cause directe.
Bien que le trouble soit diagnostiqué trois fois plus fréquemment chez les garçons, cela ne signifie pas que les filles sont moins affectées. En fait, les filles ont tendance à camoufler leurs symptômes de manière inconsciente, ce qui expliquerait en partie pourquoi elles sont moins nombreuses à recevoir un diagnostic.
Plusieurs facteurs sont associés au diagnostic du TDA/H, notamment une prédisposition génétique, des taux plus faibles de dopamine et de sérotonine, un déficit des lobes frontaux, ainsi que certains facteurs environnementaux.
Le TDA/H ne se guérit pas, mais plusieurs traitements peuvent aider à atténuer ses symptômes. Il existe des interventions psychosociales et sociales, telles que la psychoéducation, l’orthopédagogie, la psychothérapie et l’ergothérapie. Ces approches non pharmacologiques sont essentielles pour les enfants diagnostiqués. Dans certains cas, elles peuvent être combinées avec des médicaments. Il est important de souligner que les médicaments ne constituent qu’une partie du traitement global.
Le but des traitements est de trouver des solutions pour réduire les symptômes du TDA/H, que ce soit pour un adulte ou un enfant. Une gestion efficace de ces symptômes peut améliorer l’estime de soi, réduire les comportements perturbateurs, et faciliter les interactions avec les pairs et les membres de la famille. Pour les enfants, cela peut se traduire par une meilleure gestion des devoirs, un développement de leur indépendance et un meilleur fonctionnement dans plusieurs sphères de leur vie.
https://attentiondeficit-info.com/
https://fondationphilippelaprise.com/ressources-tdah/
https://www.cerc-neuropsy.com/neuropsychologie
Liens importants :
https://ampq.org/info-maladie/tdah-trouble-du-deficit-de-lattention-avecsans-hyperactivite/
Article écrit par : Caroline Sauriol (Intervenante Communautaire Interculturel)
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