Sur la photo, on reconnaîtra Pierre Zivec, directeur général, maintenance, entretien et approvisionnement chez Transdev en compagnie de Martin Blanchette, recruteur.
L’expertise de L’ANCRE au service de Transdev
LES CHRONIQUES DU QUARTIER
Le Canada Français, N°22 – jeudi 7 février 2019
Par Manon Racine
L'expertise de L'ANCRE au service de Transdev
Depuis quelques mois, les affiches se multiplient sur les murs de nos entreprises de la région. Partout, nous pouvons lire : nous embauchons! Comme plusieurs autres, Transdev peine à trouver de la main-d’œuvre qualifiée pour entretenir leur flotte d’autobus.
On ne peut plus jouer à l’autruche, le Québec vit une période de carence dans certains métiers spécifiques tel que mécanicien qualifié. J’ai rencontré les dirigeants de Transdev pour qu’ils me parlent de cette carence, mais surtout de leurs démarches pour recruter à l’étranger.
D’entrée de jeu, monsieur Pierre Zivec, directeur général, maintenance, entretien et approvisionnement, me mentionne ceci : « Nos mécaniciens ont besoin de qualifications très particulières. Il en va de la sécurité de nos usagers, des services que nous livrons à la population. Nous sommes une compagnie privée qui peine à attirer les candidats en région et tente de compétitionner avec les entreprises publiques telles que la STM (Société de Transport de Montréal) et le RTL (Réseau de Transport de Longueuil). »
Démarches
Plusieurs démarches ont été entreprises par Transdev avant de songer à recruter à l’étranger, mais pour une vision à long terme, l’entreprise doit ouvrir toutes les portes. Les démarches pour recruter à l’étranger sont longues, ardues et nécessitent beaucoup de bureaucratie. Au Québec, la mécanique de véhicules lourds routiers n’a plus tellement la cote auprès des jeunes. Les métiers manuels sont souvent dévalorisés et les écoles, elles aussi, cherchent des candidats pour recevoir la formation.
Le Chili, la manne pour trouver les qualifications requises?
Transdev a découvert qu’au Chili, par exemple, au moins 500 jeunes mécaniciens de 20 à 25 ans cherchent de l’emploi. Ils sont formés, qualifiés et rêvent d’une vie meilleure. C’est donc vers ce pays que se sont tournés les dirigeants pour recruter. « Nous avons fait la demande pour recevoir des travailleurs chiliens d’ici un an. Nous travaillons maintenant sur un plan pour leur intégration. Le côté technique sera très similaire entre le Chili et le Québec, un moteur, c’est universel ou presque. Par contre, nous devrons leur enseigner la langue et les supporter pour une intégration en douceur au niveau personnel. »
L'expertise de L'ANCRE
C’est pour cette intégration harmonieuse que l’entreprise a fait appel à l’équipe de L’ANCRE. En effet, l’équipe supportera l’installation des travailleurs en trouvant des logements, de l’ameublement, le nécessaire pour un départ en douceur au Québec.
De plus, L’ANCRE aura pour mission l’inscription des travailleurs aux différents services publics (carte d’assurance sociale, assurance maladie, Hydro-Québec, etc.), tout comme l’ouverture d’un compte bancaire. À plus long terme, un souci sera porté sur le risque d’isolement des nouveaux arrivants pour favoriser un établissement durable dans la société. Un programme similaire est d’ailleurs en cours avec Tremcar pour favoriser l’arrivée de soudeurs de la Tunisie.
L’intégration, oui, mais la rétention, c’est encore mieux
L’entreprise Transdev est soucieuse du bien-être de chaque travailleur de l’entreprise. Martin Blanchette, recruteur, conclut notre entretien ainsi : « Nous préférons recevoir moins de travailleurs étrangers, mais bien les intégrer au sein de notre grande équipe. Nous y grandirons tous! Nous sommes aussi vivement intéressés par les candidatures du Québec, nous attendons vos CV au rh@transdev.com. »
